14e édition de l’enquête « Benchmark FAS de l’Actionnariat Salarié »
En partenariat avec le Groupe Alixio et Clifford Chance

En 2025, fort dynamisme de l’actionnariat salarié en France.
La part du capital détenue par les actionnaires salariés dans les entreprises du CAC 40 atteint le cap symbolique de 4% et de 2% dans le Next 80
En France : les taux de souscription dépassent les 50%, et l’apport moyen des salariés est de 2400 €.
L’actionnariat salarié, qui permet aux salariés de détenir une part du capital de leur entreprise, poursuit son succès en France, premier pays européen à ce titre.
Cette 14ème édition de l’enquête annuelle de la FAS (Fédération Française de l’Actionnariat Salarié), réalisée en partenariat avec le Groupe Alixio et Clifford Chance, montre une progression soutenue de la part de capital détenue par les actionnaires salariés. Dans les entreprises du CAC 40, la part du capital détenue par les actionnaires salariés atteint le cap symbolique de 4% et de 2% dans le Next 80. C’est un cap majeur qui est atteint, sur la route des 10% de capital des entreprises détenus par les actionnaires salariés fixée par la FAS.
Si l’environnement législatif reste propice au développement du nombre d’offres mises en œuvre, elles se simplifient vers des offres claires et attractives dans les dispositifs proposés aux salariés.
Les entreprises du panel représentent toutes les typologies d’entreprises et sont équitablement réparties dans les indices de références. 2 entreprises sur 3 sont cotées, et représentent la diversité des secteurs économiques. Appétentes au partage de la valeur, leur taux de détention sont supérieures à celui constaté sur l’ensemble des entreprises des indices CAC 40 et Next 80, respectivement 6,94% et 2,71% pour le panel.
Elles représentent près de 3 millions de salariés pour un panel stable au fil des enquêtes dans les typologies d’entreprises.
Dans les entreprises du Next 80, il faut souligner que l’on se rapproche graduellement du taux de 3% du capital détenu par les salariés, rendant obligatoire la nomination d’au moins un administrateur sur proposition des actionnaires salariés, démontrant dans ce segment aussi, le dynamise de l’actionnariat salarié.
En 2025 : Le dynamisme de l’actionnariat salarié en France est toujours très soutenu.
71% des entreprises répondantes annoncent une opération cette année
Dans un contexte géopolitique et économique qui secouent les places de marchés et impactent les échanges économiques, les salariés démontrent un attrait soutenu pour les dispositifs de montée au capital de leur entreprise.
Cette croissance est constatée et continue depuis la loi Pacte, avec des taux de souscription dépassent les 53% en France sur les entreprises répondantes.
6 entreprises sur 10 déclarent une évolution positive du pourcentage d’actionnaires salariés, soulignant la stratégie des entreprises à une démarche volontariste.
Les salariés contribuent à ce succès en apportant personnellement à la souscription 2437 € en moyenne pour un abondement de 1033 € versé par l’entreprise.
Dans le PEE qui reste le véhicule privilégié, l’abondement est un outil indispensable pour élargir le taux de souscription. 59% des formules proposées ont été abondées.
Les clés de succès évoquées par les entreprises tiennent en premier lieu à une politique régulière en matière d’actionnariat salarié, associé au versement de l’intéressement et la participation.
La baisse est très nettement due à des opérations sur le capital ou des restructurations, qui impactent parfois directement le taux d’actionnariat salarié.
Le développement en France incitent les entreprises à trouver un traitement équitable avec les salariés hors de France, dans des contextes fiscaux souvent peu favorable à cette forme de partage de la valeur. Malgré ces freins, la moitié des entreprises ont des fonds identiques à l’international.
« Dans un contexte international de tensions géopolitiques et économiques, la progression de l’actionnariat salarié marque un ancrage de confiance des salariés dans leur entreprise au travers des dispositifs de partage de la valeur proposés. L’attractivité est décuplée par les possibilités d’arbitrages de leur épargne salariale, des abondements conséquents et de l’étalement toujours plus incitatif des paiements. Cela permet une meilleure démocratisation de ce partage de la valeur, y compris auprès des profils les plus jeunes, en France comme à l’international. Les souscripteurs rentrent dans ces dispositifs à la fois avec une vision de long terme, et une volonté de participer aux destinées de son entreprise par son investissement en apport volontaire, et attendent une communication soutenue et régulière de la part de l’entreprise », commente Olivier PAON, le président de la FAS
[…]




